vendredi 12 novembre 2010

Singes et soupe Phô

Hey hey, vous l’attendiez la prochaine entrée, la voici, toute fraîche, toute neuve.
Claudine vous a laissé sur votre faim lors de la dernière entrée en vous parlant des avions russes d’Aeroflot.  Chose promise, chose due.   Je commencerai donc par ce récit qui est l’essence même du voyage; Une aventure plutôt stressante qui se termine bien.

Lorsque nous avons dit à Daniel en Suisse que nous voyagions avec une compagnie Russe pour nous rendre à Hanoi, il a bien ri et nous a souhaité un bon voyage sur des bancs en cuirette, à bord d’avions datant de la guerre froide.  Je me disais que cette compagnie semblait pourtant assez sérieuse et que tout irait bien.  C’est ce que je croyais.  Première surprise : La compagnie compte sur une flotte d’appareils boeing et airbus assez récents, à l’exception de quelques avions de fabrication russe et visiblement plus vieux que les précédents.  Devinez sur lequel nous sommes tombés pour le vol Istanbul-Moscou.  Je vous montre une photo du banc et vous laisse faire le raisonnement.  

Jusque-là, ça allait.  Seulement,  notre avion a décollé d’Istanbul avec  1:45 de retard  et  5 minutes après le décollage, nous sommes entrés dans une zone de turbulence et l’avion a chuté de quelques mètres, assez pour vous soulever ce petit quelque chose dans le ventre qui vous fait dire Ohhhhhhh!  Pour en revenir à l’horaire, nous étions supposés profiter de 2 heures à Moscou pour souper et consommer un shooter de vodka russe.  Encore une fois, je vous laisse faire le calcul du temps que notre retard nous laissait.  Vous auriez dû voir la face de la fille au comptoir de la compagnie quand, en débarquant de l’avion, nous lui avons demandé où nous devions aller pour prendre l’avion en direction d’Hanoi.  Ses paroles se sont résumées, à RUN!  Dans un anglais fortement teinté de russe.  C’est donc accompagnés d’un employé de la compagnie que nous avons passé le contrôle de sécurité à la vitesse grand V, ne prenant même pas le temps de remettre notre ceinture.  Toujours est-il que nous avons tout de même réussi à entrer dans l’avion les derniers, 5 minutes avant que la porte ne se ferme.  La nuit de voyagement a très bien été, si ce n’est que mon système digestif fonctionnait à plein régime, conséquence d’un repas louche consommé en Turquie 4 jours auparavant.  2 films plus tard, nous arrivions à Hanoi, où une gentille dame nous attendait avec une pancarte portant nos noms , à notre descente de l’avion, pour nous emmener à l’hôtel en limousine….non, c’était plus pour nous dire que nos bagages n’avaient pas couru aussi vite que nous à Moscou et que le prochain vol emmenant nos bagages n’arriverait que dans 2 jours.  Après 3 jours habillés avec le même linge,   ça fait un très grand bien de voir arriver ses bagages sur un scooter.  
Hanoi!!!!
Si j’avais à résumer Hanoi avec un mot ce serait celui-là : scooter.  Sur la route nous menant de l’aéroport à l’hôtel, nous avons eu notre premier choc culturel du voyage et c’est pour des moments comme ceux-là que je voyage.  Il y a des gens partout et dans le plus total des chaos, ils se promènent en scooter, ne respectant qu’une seule loi et c’est celle du plus gros.  Il faut savoir que les Vietnamiens conduisent en ne se souciant que de ce qui est devant eux et klaxonnent pour signifier aux gens devant eux qu’ils sont là.  Ça donne donc une circulation qui n’a rien à voir à nos routes où tous se suivent gentiment.  Pour traverser la rue, il faut regarder devant et avancer en se disant que les scooter vont ralentir ou nous éviter, mais ça ressemble un peu à ça :

Pensez-vous que cette famille feuillette le protégez-vous pour savoir lequel des sièges de bébé est le plus sécuritaire sur le marché pour leur petit bout-de-choux? 

À part du bruit et la pollution, Hanoi est une ville vivante et très animée.  Les gens mangent sur de petits bancs sur le trottoir et des vendeurs arpentent les rues pour vous vendre à peu près n’importe quoi. 

Nous avons passé 3 jours à nous reposer du voyage et à nous mettre au beat de l’Asie, car nous y passerons tout de même les 3 prochains mois. Nous avons aussi, au cours de ces 3 jours, booké un tour de 3 jours à la baie d’Halong.  Ce voyage nous a permis de prendre certains clichés qui feront votre bonheur et qui ont certes fait le nôtre.  Nous avons voyagé avec un groupe d’environ 20 personnes dont une famille de Québécois avec 2 enfants de 9 et 10 ans.  Partis pour 4 mois en Asie, ils étaient beaux à voir aller.  Avant le départ, quoi de mieux qu'une bonne poutine.  Oui, oui, vous avez bien compris.  Elle a été achetée dans un restraurant qui ressemblait, de par son logo, au vrai PUB de l'université Laval et étonnament,elle goûtait la poutine.

La Baie d’Halong est magnifique, mais malheureusement, une des conséquences de son développement touristique est la quantité immonde de déchets qui se retrouvent dans ses eaux et qui flottent partout.  C’est sans compter les produits chimiques déversés par les bateaux qui se font vieillissants dans certains cas.
La première nuit, nous avons dormi sur un bateau et avons pu apprécier un souper de fruits de mer.  Malgré la pollution, j’ai tout de même tenu à emmener Sherlock se baigner en sautant du haut du bateau.  Ne vous inquiétez  pas,  j’ai pris une douche dans les 5 minutes suivantes.
Même sur l'eau, on veut tout vous vendre
 La fameuse Baie et ses bateaux de touristes
 
 Le grand saut.  Des fois dans la vie, il faut faire des choses sans trop se poser de questions et ce moment en était un bon.

La nuit suivante, nous avons dormi sur Monkey Island, dans le Cat Ba national park.  Comme son nom le suggère, l’île abrite nos cousins les singes que nous pouvons aller voir.  C’était franchement plus drôle que de les voir dans une cage au zoo de Granby.
Voici le premier singe que j'ai vu sur le parc.
 Le second était plus inhabituel
Notre chambre d'hôtel qui était plus une cabane
 Malgré la pollution, les couchers de soleil peuvent être incroyablement beaux

Voilà, c'est ce qui conclut notre première semaine en territoire asiatique et je ne peux qu'avoir hâte au reste.

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