jeudi 28 octobre 2010

Meraba de la Turquie

Bonjour à tous!

Voici déjà un bon moment que nous vous avons donné des nouvelles.  La raison est que nous n'avons pas eu accès à un ordinateur digne de ce nom depuis notre arrivé en Turquie.  Nous sommes donc rendus à Göreme, une ville résolument touristique de Turquie, avec des ordinateurs dont le clavier est est en français, chose qui est assez rare en ce pays ou (je ne trouve pas l'accent) les accents bizzares sont légion.

La dernière entrée du blogue ne contenait pas notre dernière fin de semaine en Suisse, alors nous commencerons par là. Le vendredi avant notre départ, Nico et Marie-Ève, la cousine d'Elisabeth et Claudine, nous ont reçus chez eux pour un souper, qui s'avérait être notre dernier en territoire helvète.  Nico s'est vraiment donné pour nous impressionner et il a admirablement bien réussi, avec des brochettes de canard, une assiette de fromagnes Suisse et des marrons cuits sur le feu de foyer.  Ce souper nous a donné des forces pour le lendemain, car nous avons rejoins nos hôtes de la veille pour un partie de hockey, par 11 degrés celsius.  La patinoire était évidemment refroidie, ce qui nous a permis d'apprécier les petits plaisirs de l'hiver, que nous ne pourrons malheureusement pas vivre en cette année d'été éternel.
Les hockeyeurs.  Remarquez le thermomètre à l'arrière

Le samedi nous avons donc mis le cap sur Bâle pour prendre l'avion de nuit qui nous a mené en Turquie, à l'aéroport Sabia Gocksen.  Istanbul a deux aéroports, un tout près de la ville et l'autre qui nécessite plusieurs heures de transports pour rejoindre le centre-ville.  Devinez à quel aéroport nous sommes arrivés.......Et oui, le plus loin et de surcroit,  à 4h du matin, après une nuit blanche.  Heureusement que le lit d'un couchsurfeur nous attendait à Istanbul.  Du moins c'est ce que nous croyions...  Arrivés chez lui après s'être fait appréhender à l'aéroport par un garde de sécurité pas content que nous cherchions l'arrêt dans un secteur ou nous n'avions clairement pas affaire, il nous attendait avec l'idée de nous amener au marathon.  Après un nuit blanche à voyager, c'est la dernière affaire que nous voulions faire;  Aller au marathon.  N'epêche que par politesse nous avons accepté.  Bilan de la chose: une marche de 8km entre l'Europe et l'Asie sur un pont suspendu qui bougeait beaucoup trop à notre goût.  Nous croyions qu'il allait entrer en résonnance.  Il faut tout de même savoir que dans l'année, le marathon est la seule occasion pour les Turcs de marcher sur le pont qui enjambe le Bosphore, car il est normalement réservé aux voitures.  Les gens étaient donc fous comme des balais et prenaient des photos, beaucoup de photos.  Nous nous sommes aussi assis en plein milieu du pont avec des milliers de gens qui passaien à côté de nous pour jouer au backgammon.  Les Turcs sont fous de ce jeu, vraiment fous.  Aussi, Claudine s'est faite écraser la main par le maire d'Istanbul qui marchait avec une horde de journalistes à ses côtés et il s'est même arrêté à côté de nous.
Quand une ville de 15 millions d'habitants organise un marathon, il y a du monde à la messe.

Sur le pont qui bouge, mais dont la vue est spectaculaire sur Istanbul.

Un peu tannés de notre couchsurfeur et de ses questions philosophiques, nous avons décidé de quitter Istanbul, avec comme objectif d'y revenir à la fin de notre périple Turc.  Comme nous savions que la côte Méditerranéenne offrait de belles plages et un peu de tranquilité, hors de la ville nous avons jetté notre dévolu sur Patara, une petite ville côtière recommandée par les Français qui couchsurfaient avec nous à Istanbul et qui, je l'espère, ont pu rentrer chez eux, malgré les multiples grèves qui paralisent l'Hexagone.  Donc, pour le plaisir de vos yeux, voici les meilleurs clichés de notre séjour à Patara, dans une auberge donc la proprio était vraiment géniale et nous laissait faire ce que nous voulions.  Le seul point négatif: le minaret à proximité de notre fenêtre de chambre nous innondait de prière ''geulées'' 5 fois par jour, avec un premier assault à 6h30 le matin.
Claudine sur un promontoire
 
Mes potes de course, coyez vous que cela pourraitse qualifier pour la section rave run du runners world?
Ne vous inquietez pas Sherlock a aussi apprécié le sable fin et les dune.
De même que nous confirmer son alcoolisme

Pour le plaisir de vos yeux, encore quelques photos



 Notre hôte, Nebaha.
Étant près de la Grèce, la Turquie possède aussi des ruines qui datent de cette époque historique très riche.  Un peu plus vieux que notre colisé Pepsi, mais qui aurait aussi besoin d'une cure de rajeunissement.
Une petite notion de Turc:  Stop s'écrit DUR, alors vous pouvez imaginez les panneaux de signalisation.  Si non, voici un aperçu.  Aussi, les P-O sont omniprésents en Turquie, mais ils ce ne sont pas de jeunes hommes voyageurs, ce sont des Petrol Ofisi.


Nous allons probablement nous acheter un notebook en Asie, alors nous pourrons donc vous garder à jour et rester en contact avec vous.  Nous réalisons que nous ne pouvons plus nous passer d'internet de nos jours.  D'ici à notre départ la semaine prochaine, nous serons peut-être en mesure de vous envoyer des photos des villes souterraines et des formations géologiques qui nous entourent.  C'est franchement impressionnant!

D'ici là, prenez soin de vous et mangez des bonbons.  Nous ferons de même, sauf que nous mangerons des backlava à la place des bonbons.

P-O

samedi 16 octobre 2010

Yo!

Salut tout le monde! 
Jusqu'à maintenant, vous avez sûrement reconnu le style d'écriture était beaucoup trop bon pour que ce soit le mien :P   Alors je vais prendre le relais pour cette courte entrée et décrire un peu notre voyage en Suisse selon mes impressions.  On part dans 4 heures pour l'aéroport de Bâle afin de prendre un EasyJet qui nous transportera jusqu'à Istanbul, Turquie.

La suisse, c'est GÉNIAL! Mais hors de prix si vous n'êtes pas hébergés chez une soeur... Les gens ici sont tous très bien habillés, tout le monde est brun, gris ou noir. Disons qu'avec le temps grisâtre de pluie, la couleur se fait rare. Nous on n'a pas passé innaperçus avec nos manteaux de pluie de couleur et nos souliers Salomon!!  On a aussi pas chômé car on partait tous les jours où presque faire une activité, genre randonnée en montagne ou musée cool.Côté météo, on a été très chanceux avec plusieurs belles journées ensoleillées et peu de pluie. Il est toutefois temps de partir puisque l'automne est bien avancé ici aussi.

Facts :
  • En 4 semaines, PO a fait la queue pas moins de 3 fois au service à la clientèle de l'épicerie du coin. La madame commence à le connaître :P   30 minutes d'aventures rocambolesques (:P) pour un pepsi à 1,05 francs..  yeaaaa. Casser des bières en courant... et scanner deux fois des paquets de viandes..
  • Il n'y a pas moyen d'écouter la télé sans voir des Français qui font la grève.
  • Un café dans une rue principale de Zurich coûte 15$ CAD.
  • Le McDo fait des trucs typique Suisse
  • Barcelone, c'est malade... haaaaa
  • Ein Bier Bitten est une phrase en allemand à se rappeler :P
  • Prendre le train en Suisse, c'est quand même plaisant, surtout qu'ils sont toujours pile à l'heure. 
  • On peut prendre de la bière dans tous les lieux public, train et bus compris! On a profité de l'occasion lors de nos retour à Lausanne en trains, après une bonne randonnée, pour goûter aux excellentes bières européennes.
  • On a mangé tous les plats typiques de la Suisse. En fait, on mange du pain, du fromage et du chocolat à tous les jours.  PO s'en vient avec un double menton. (lol, dans ses rêves...!)


Dernière fin de semaine : Berne-Zurich-Lucerne
On est allé faire du Couchsurfing chez une fille que j'avais rencontrée à Vancouver et Québec. Le soir de notre arrivée à Zurich, ses colocs faisaient une fondue au fromage.... miamm.  

Lucerne était une destination dans notre to-do-list car il y a un super grand ''musée'' des transports. On a passé plus de 6h à s'amuser comme des enfants dans les jeux et surtout dans un simulateur de Jet dans lequel tu peux littéralement faire une loop 360 degrés tout en pivotant sur toi même :)
Ici, PO qui glisse sur une carte géante de la Suisse. Remarquez les chaussons.

Premier match de la saison des Habs

Bip bip bip, il est 1am.  C'est le temps d'ouvrir l'ordi, trouver un site de streaming qui ne bogue pas et écouter les Habs donner une racler (perdre..) contre les Maple Leafs de Toronto. On va s'ennuyer de ça!!!!
Prédiction de coupe Stanley
Red Wings de Detroit (PO)
Lightning de Tampa Bay (Claudine)


C'est un départ pour la vraie aventure maintenant, car on sort du ptit confort de chez ma soeur pour courir les hostels de l'asie. C'est clair qu'on sera moins à jour dans le blog, mais on tient tout de même à vous partager quelques impressions et photos, questions de vous divertir un peu :)

Amusez-vous aussi là!!!

Claudine

lundi 11 octobre 2010

Fin de semaine verticale

Fin de semaine du 9 et 10 octobre.
La fin de semaine dernière était notre dernière en compagnie d'Elisabeth et Daniel ici à Lausanne.  En effet, nous mettons le cap sur la Turquie samedi prochain.  Nous avons donc fuis le nuage qui planait au-dessus de Lausanne pour les hauteurs des montagnes.  Première destination:  Les Gastlosen.  Ce massif rocheux en calcaire a la particularité d'être rongé par l'eau et de présenter des rigoles dans la roche.  Ces rigoles sont propices à y insérer les pieds et les mains afin d'y grimper.  Ça fait mal, mais ça fonctionne!
L'équipe de grimpeurs.  Il manque Éric, le photographe.   Remarquez le style français de Claudine
Elisabeth en pleine action, sous l'oeil attentif de Daniel.
Et que ça monte!
Claudine qui fait son chemin vers le haut.

Le soir, nous sommes allés manger une fondue au fromage dans un restaurant dans lequel on ne semble que servir ce plat typiquement Suisse.  Vraiment délicieux et ... lourd.  Le lendemain, nous nous sommes levés très tôt afin d'aller au Moléson, tout près de Gruyère.  Les objectifs de la journée:  Une Via ferrata classée difficile avec un passage très difficile et le sommet du Tessachaux.  Il a fallu forcer des bras, mais tout le monde a réussi la via ferrata, non sans quelques frousses. 
Dan et ses chicks
 Au-dessus des nuages, il fait toujours beau.
 C'est haut et aussi très incliné.
 Nos hôtes durant une ''pause''.
 Un couple heureux.
 Il y a du monde partout en Suisse et en assez grande quantité.  Nous l'avons découvert quand un groupe de vingt personnes nous a rejoint au sommet du Tessachaux.  Il faut savoir que la montée se situe à la limite de l'escalade et qu'elle nécessite un certain effort et de l'agilité.  Néanmoins, des enfants d'environ 6 ans, de même que des personnes assez âgées pique-niquaient tranquilement au sommet de la montagne.
Cette semaine:  Bern, Zurich et Lucerne.  On ne chôme pas pour notre dernière semaine en Suisse.



vendredi 8 octobre 2010

Barcelona... check!

Prêts pour la deuxième entrée du blogue?  Moi oui.  Il s'en est passé des choses depuis que nous avons donné signe de vie pour la dernière fois.  Si je veux finir, on commence tout de suite.

23 septembre:  Glacier d'Aletsch
C'est encore avec une météo favorable que nous sommes partis à la découverte du plus grand glacier des alpes.  Après une montée assez facile, nous avons pu longer le glacier sur une portion de ses 23,6 kilomètres de long (en 2001) et sa masse de 27 milliards de tonnes.
Au moins, en Suisse, tout est indiqué.

Le glacier en arrière-plan:
Pour vous donner un ordre de grandeur, voivi Claudine à côté du Glacier.  Dire qu'à certains endroits, il était 600 mètres plus haut il y a un siècle.


 24 septembre:  Genève et son club de hockey
Une visite par le deuxième plus gros bureau de  l'ONU après celui de New-York s'imposait.
À partir de Genève, vous avez accès à ...   On arrête pas le progrès
Le jet d'eau qui culmine à une hauteur de 80 mètres.
Nous devons l'avouer, nous nous ennuierons du hockey et pour assouvir notre passion, alors quoi de mieux que d'aller assister à un match du  Genève Servette en compagnie d'Elisabeth, Daniel, Marie-Ève, la cousine d'Eli et Claudine et Nicolas, son chum.  Les partisans sont cinglés, criant leur amour pour leur club au moyen de chants continus.  Ils n'arrêtent tout simplement jamais.
Ici, la glace originale est trop grande, alors les bandes sont vissées dans la glace pour créer la surface de jeu règlementaire.  
27 septembre  Via Ferrata à Champery.
C'est au cours de cette journée que j'ai eu ma première expérience de Via Ferrata et je dois dire que j'ai beaucoup apprécié.  Pour ceux qui ne le savant pas, une Via Ferrata c'est un parcours d'arbres en arbres à flanc de montage.  Peureux des hauteurs, s'abstenir.  Oui oui, maman, j'étais attaché.
28 septembre au 5 octobre:  Barcelone, la ville qui ne dort jamais, nous non plus, on a pas dormi beaucoup
.

75$ aller/retour à partir de Genève pour Barcelone, voilà une offre qui nous a convaincue d'aller faire la fête et visiter la capitale Catalane, ses monuments, ses plages et ses rues animées.

Voici donc deux incontournables de Barcelone:  La Sagrada Familia, rebaptisée pour l'occasion Sangria Familia par Claudine.

et le parc Guell, aussi l'oeuvre de l'illustre architecte Antoni Gaudi:

C'est sans vraiment savoir si c'était possible que nous nous sommes présentés au Camp Nou, domicile du FC Barcelone, dans l'espoir d'obtenir des billets pour un match du Barça.  En arpentant la rue, un Norvégien nous aborde en nous disant que sa copine est malade et qu'il a un billet à donner pour le match.  Claudine et moi nous nous regardons et sachant que ce billet à 86 euros est une occasion de voir le match à un endroit exceptionnel, nous nous en remettons à la pièce de monnaie pour un décisif ''coin toss''.  Et la gagnante... roulement de tambour....Claudine.  Les photos sont donc une gracieuseté de Claudine que j'ai regardé partir avec regret.  Ne vous inquiétez pas, j'ai réussi à trouver un billet pour entrer et j'ai aussi pu admirer les prouesses de Messi, Puyjol, Casillas, Villa et compagnie.


 De bonnes places vous dites?  Disons que la majorité des quelques 100 000 autres spectateurs auraient bien aimé être aussi bien assis.


Barcelone est aussi l'occasion de vous présenter Sherlock.  Notre valeureux compagnon de voyage nous suivra pendant tout le périble et participera à nos activités.  Ici, nous l'avons surpris en train d'engloutir une bière avant de sortir.  Portez attention, car il risque d'être présent dans plusieurs photos.

 Nous avons aussi fait la fête, mais ayant peur des pickpocket, l'appareil photo est demeuré rangé à l'hôtel.  Je ne peux que vous dire que C'ÉTAIT MALADE!!!!!!

7 octobre: Chamonix - Pic du Midi
Comme cadeau de fête, la mère de Claudine nous avait offert un aller-retour dans un des plus spectaculaires remontes-pentes qu'il m'ait été donné de prendre.  Bromont, tu peux aller te ''r'habiller''. 
Ici, au pied des montagnes à Chamonix, mecque des sports d'hiver.

À l'aiguille du Midi.  Vraiment, comment ont-ils pu construire cette chose sur le bout d'un pic rocheux à 3842 mètres d'altitude?  La photo est empruntée, car l'hélico est assez dispendieux.



  Devant le plus haut sommet des Alpes et j'ai nommé: Le Mont Blanc
L'Aiguille du Midi c'est quand même haut